Un journaliste doit-il être engagé ou doit-il être neutre? A cette question il faut répondre clairement: un bon journaliste est un journaliste engagé mais objectif. La neutralité n'est en aucun cas un pilier de la profession!
Quel est donc le problème? Il est souvent difficile de connaître la couleur politique d'un journaliste qui trop souvent se cache derrière une neutralité de façade. Quand vous lisez les articles sur notre blog, vous savez à quoi vous en tenir: nous sommes de gauche et n'étant pas journalistes nous ne sommes pas même tenus à l'objectivité. Quand vous ouvrez Libération ou le Figaro vous savez, là encore, à qui vous avez à faire. Mais quand vous lisez la presse régionale? Savez-vous quelles sont les opinions de celui ou celle qui se cache derrière les articles?
On ne peut pas mettre tous les journalistes dans le même sac et crier sur tous les toits que les journalistes sont opposés au Front de Gauche. C'est faux! Ils sont nombreux, dans le secret de l'isoloir, à voter pour nous.
Mais il en est qui ont des opinions politiques opposées voire hostiles à notre mouvement et qui se font un plaisir de nous flinguer dans leurs colonnes. Prenons un cas d'école: Imaginons une ville de province que nous appellerons M et un journaliste que nous nommerons Thierry L.. Ce journaliste, engagé (donc bon), assiste à une réunion publique d'un regroupement politique de gauche. Il rédige un article au vinaigre où il explique avoir été prié de quitter la salle de façon un peu vive. Là, il exagère un poil. Il en profite alors pour créer l'amalgame en relatant une vieille histoire qui opposa le leader national de ce mouvement de gauche à un apprenti journaliste. Là, il commence à être malhonnête. En effet, comme il sait écrire, il tourne son propos de telle sorte qu'on puisse penser que c'est lui qui s'est fait gifler. (Au passage, il compare le fait d'être mis à la porte à un acte brutal, physique, violent!)
Mais, là où on reconnaît le journaliste engagé, c'est quand on remarque que son article ne dit pas toute la vérité. Quand il omet de raconter qu'il a pris part au débat, en sortant de son rôle de journaliste pour endosser la tenue du militant de droite en intervenant pour prendre la défense de la droite alliée à une soi-disant gauche.
Quand un journaliste s'engage, il ne peut pas exiger d'être traité comme un vulgaire scribouillard sans opinion. Monsieur Thierry L., dans ce cas d'espèce, voudrait le beurre et l'argent du beurre: se comporter en militant et être traité comme un journaliste neutre.
Désolé!
Ajoutez à cela que, sur la même page, de ce quotidien régional, on trouve une interview croisée des deux élus nationaux de la ville qui fustigent la loi sur non-cumul des mandats, sans une touche de critique et le tableau est complet pour apporter la preuve qu'un journaliste ne saurait être neutre!
Au reste, il y a fort à parier que le mouvement de gauche en question, le remercie de créer ainsi l'actualité autour de sa campagne à des élections municipales. Et c'est avec plaisir qu'ils l'inviteront à s'inspirer du cas de John Reed, journaliste clairement engagé qui en a accepté les conséquences.
Enfin, à lire le titre de son entrefilet : "la petite affaire" il y a fort à parier qu'une belle histoire d'amour, torride et fusionnelle voit le jour.
Reste à savoir pourquoi? Pourquoi les autres partis ne sont pas attaqués de la sorte? Pourquoi notre liste (qui n'est pas d'extrême gauche!) est visée? Peut-être parce que nous risquons de faire 10 %!
Nous n'avions invité que ce journaliste! Et il fut prié de quitter la salle quand vint le tour des discussions internes sur le programme et la suite de la campagne.
Nous sommes la seule liste à avoir ouvert nos réunions à la presse. Qu'ont fait le Ps et la droite? ont-ils permis aux journalistes d'assister à la désignation de la tête de liste? NON! Alors quoi?!
En agissant de la sorte le Midi Libre ne fait que perpétuer une image catastrophique de la presse, proche du pouvoir, prisonnière des systèmes politiques, des calculs politiciens, des engagements déguisés. En nous attaquant sans cesse, les militants-journalistes espèrent probablement nous mettre sous pression, nous propulser dans les extrêmes; faire de nous des nerveux qui rejettent la presse alors-même que nous sommes les seuls à les inviter à nos réunions.
Quand on veut
noyer son chien on dit qu'il a la rage. Mais figurez-vous que beaucoup de Mendois et de Mendoises ont la rage. Cette rage, vous l'entretenez.
La liste soutenue par le Front de Gauche est la seule alternative à Mende face à une liste "gauche-de-droite" et une liste "droite-de-gauche" Nous nous engageons, dés notre élection, à mettre en place un plan d'urgence sociale et une politique écologique, sociale et participative loin des petits arrangements locaux.
Notre liste se compose de jeunes, de salariés, de retraités, de fonctionnaires, d'étudiants et de chômeurs...probablement fait-elle peur pour mériter un tel traitement médiatique